Dossier Relève: La valeur de l’entreprise

Par Errold Mayrand, directeur général au CAE Drummond

Une fois que le propriétaire de l’entreprise a fait son choix de vendre sa société soit à ses enfants, à la direction (MBO) ou à un tiers, et qu’il a mis en place les conditions gagnantes pour s’assurer d’une transition harmonieuse, il importe à ce stade d’en calculer la valeur.

En général, on reconnait les grandes catégories de méthodes de calculs suivantes :

• Basé sur des résultats financiers historiques et projetés

  • Actualisation des flux monétaires (BAIIA, EBITDA)
  • Ratio sur les bénéfices historiques

• Basé sur des éléments d’actifs

  • Valeur comptable
  • Valeur de liquidation

Ces méthodes sont fondées, en général, sur des postulats de données financières historiques. Évidemment chaque méthode de calcul se traduit par des valeurs différentes. De façon générale, les acquéreurs préfèrent les méthodes basées sur les flux de trésorerie.

Outre ces formules mathématique, l’acquéreur doit également tenir compte de plusieurs éléments intangibles, tels que:

• Données sur le marché (en croissance, maturité);
• Équipe de direction (compétence et expérience);
• Réseau de vente;
• Barrière technologique, propriété intellectuelle, brevet etc.;
• Équipement de production (âge et désuétude);
• Qualité des actifs à court terme (comptes à recevoir et inventaire);
• etc.

Ces éléments peuvent influencer à la hausse ou à la baisse la valeur de la société. De façon générale, on utilise 2 à 3 approches pour fin de comparaison.

Il va de soit que le propriétaire de l’entreprise devrait s’appuyer sur les experts conseils afin de s’assurer que la démarche soit la plus structurée et juste possible, car il peut y avoir plusieurs embûches (fiscalité, etc.). Ceci permet d’éviter des erreurs qui pourraient être très couteuses.

Quoiqu’il en soit, l’adage dicte la suivante :
La valeur de l’entreprise est celle que l’acquéreur est disposé à payer.